Vous avez un projet de voyage en tête, mais pas encore la roadmap et les détails pour finaliser son organisation ? Tant mieux ! On s’apprête à vous embarquer dans une expérience extraordinaire… le slow tourisme, vous connaissez ? Rien qu’à la lecture de « slow », vous vous doutez qu’il s’agira de lever le pied (enfin, sauf en cas de cyclotourisme ?), et de savourer. L’instant, la destination, le voyage en lui-même. Bref, tout. Alors si comme nous vous êtes allergiques aux voyages organisés, aux visites au pas de course, aux hôtels surfaits et (pire !) aux cars bondés… Détournez tout de suite le regard de ces brochures tapageuses et de ces pubs d’agences de voyages où l’avion a encore le droit à son affiche 4 par 3. C’est du passé ! La tendance de fond est au slow travel, ou tourisme lent en bon français dans le texte. L’idée, c’est avant tout de profiter de ses vacances, comme on l’entend. Et s’il est vrai que la randonnée et le bivouac ne sont pas faits pour tout le monde, il se trouve que le slow tourisme, lui, si. Vous aurez le luxe d’opter pour l’hébergement qui vous convient, et de vous y rendre comme bon vous semble, sans cramer les étapes ni la planète. Car, point bonus pour ce voyage 2.0, il est bien plus respectueux de l’environnement ! Un détail qui n’en est pas un pour tous les voyageurs qui souhaitent faire rimer tourisme avec écologie. Alors, qu’est-ce que le slow tourisme exactement ? Comment s’y mettre gaiement et quels sont ses avantages ? Suivez le guide.
Elle est toute simple, d’ailleurs, la définition du slow tourisme. Il s’agit de voyager à son rythme, de profiter à fond de tout ce que ce voyage a à offrir. Et comme un touriste averti en vaut deux, on vous le dit tout de go : l’essayer, c’est l’adopter. Pourquoi ? Tout bonnement parce que le tourisme au ralenti permet de saisir l’instant, de prendre son temps, de flâner un peu, de découvrir la gastronomie locale. Mais aussi de s’émerveiller du patrimoine et de faire de belles rencontres. Une des différences majeures d’avec le tourisme classique, c’est que le slow tourisme a tendance à privilégier les destinations proches et les moyens de transports les moins polluants possibles.
Et oui ! Et l’objectif numéro un, c’est d’aller en profondeur. (Non, pas besoin de devenir expert de spéléo, rassurez-vous tout de suite, la grotte n’est pas un passage obligé.) Quand on dit « en profondeur », ce qu’on veut dire c’est que si votre choix se porte sur une destination un poil lointaine il va falloir la mériter. L’approfondir, et pas en faire le tour en 30 secondes top-chrono-juste-pour-dire-qu’on-y-a-été. En pratiquant le slow tourisme, on se déplace moins une fois sur place, pour profiter des environs immédiats, de leurs spécificités et de tout ce qu’ils ont à offrir.
D’ailleurs, c’est vrai pour n’importe quelle destination, qu’elle se trouve à quelques encablures de chez vous où à l’autre bout de l’Europe. Alors, une fois sur place, on oublie la voiture ou l’avion et on chausse ses plus belles baskets N’go !
Idéalement, on ne traverse pas la planète pour partir en vacances. Même si on sait que les voyages forment la jeunesse et que certaines destinations sont à voir une fois dans sa vie (ceux qui nous connaissent savent notre passion du Vietnam ❤️). Votre mission, si vous l’acceptez, c’est donc de jeter une fléchette sur la carte en visant pas loin de chez vous ! Le but ? Partir moins loin et en profiter davantage une fois arrivés à destination. Parce que, oui, on peut faire de belles rencontres tout près de chez soi. Être surpris, même ! Alors, on prend le temps de discuter, de s’émerveiller.
Un bon point pour le voyage de proximité : on ne met pas une journée entière pour s’y rendre. (Sauf si on joue à fond la carte du voyageur lent et qu’on s’y rend à vélo, mais là, le plaisir est dans le trajet !) Train, vélo, paddle, kayak, cheval ou péniche… vous n’imaginez pas les aventures extra que le slow tourisme vous réserve ! D’ailleurs, vous pouvez tout aussi bien enfiler un sac de rando et partir à pied. Vous reviendrez les mollets affutés et des étoiles plein les yeux.
On va tous un peu trop vite. Un peu tout le temps. On le sait, mais la société, le boulot et la pression qu’on arrive à se mettre soi-même mettent la barre (trop ?) haute. Résultat, on finit par ressembler à ce hamster dans sa roue. Mais si, celui qu’on a croisé en jardinerie en achetant des plantes l’autre jour… Bref, il est temps de descendre de la roue, de déconnecter. De souffler. Ça tombe bien, c’est la base du slow travel. Exit les vacances en saut de puce, d’une ville à l’autre, l’œil sur la montre. Et bonjour destination unique, farniente et découvertes de l’artisanat local à un rythme qui fait du bien. Rentrer épuisé de ses vacances n’est pas une option ! On pose gentiment le téléphone ou on l’oublie carrément au fond du sac. Et on essaie de ne faire qu’un avec la nature et la faune qui nous entourent.
L’avantage de se concentrer sur une seule destination, c’est que ça engendre bien moins de stress niveau organisation ! Alors, même si c’est toujours enrichissant de planifier des voyages intenses (parfois un peu réglés au pas de course quand même ?)… de temps en temps on mérite un voyage relax. De ceux qui font du bien rien qu’en sachant qu’on va y aller sans se mettre la pression. En visitant ce qui est accessible à pied, en paddle ou en vélo. En prenant le temps de discuter avec les gens du coin. En appréciant les restos locaux et la gastronomie de terroir. Et, vous verrez, on tombe souvent sur des merveilles… Cachées au coin de la rue et qu’on n’aurait jamais vues si on était restés le nez dans notre guide avec l’objectif d’arriver à l’heure à la prochaine visite.
Les avantages du slow tourisme sont pléthores, aussi bien pour soi que pour la ville où on atterrit et les habitants qui y vivent à l’année. Pourquoi ? Et bien parce qu’en se concentrant sur une destination, on en profite en profondeur : les lieux, les gens, les restaurants, les musées, les petites boutiques… Et ça, c’est bon pour l’économie locale ! D’autant que ce tourisme, ode à la lenteur et à la nature, permet aussi de redynamiser des zones rurales qui sont parfois en manque de souffle. Et si vous vous sentez naître une passion pour la ferme et les pâturages, penchez-vous sérieusement sur la question de l’agrotourisme pour un séjour en immersion !
L’écotourisme, comme son nom l’indique, fait un vrai focus sur l’écologie. On l’appelle aussi tourisme vert : il s’agit de voyager tout en respectant l’environnement. Ici, on cherche à profiter de la nature et de ses atouts, en laissant une empreinte carbone la plus faible possible. Partir à la découverte des écosystèmes et du patrimoine, oui. Mais sans les abîmer au passage !
Le tourisme responsable est un proche cousin de l’écotourisme, au sens où tous deux cherchent à minimiser l’impact du tourisme sur la nature et la population locale. Bref, on ne détruit rien et on n’exploite personne. La base.
L’OMS définit le tourisme durable comme un tourisme qui tient compte de son impact. Mais attention, l’impact est multiple ! Il est à la fois social, environnemental et économique. L’enjeu ? Trouver un juste équilibre entre ces 3 piliers du développement durable.
Le slow tourisme, on l’a vu, s’intéresse plus précisément à la cadence. L’idée, c’est d’y aller doucement. C’est un excellent terreau pour un voyage authentique, qui amène son lot de bénéfices pour l’environnement et l’économie locale.
Alors, convaincus par ce que peut vous apporter le slow tourisme ? C’est clairement une façon de voyager qui prend soin de tout le monde : le voyageur et la région qui reçoit. C’est win-win. D’autant qu’il n’y a pas de destinations précises et que c’est à vous d’inventer votre voyage. Renseignez-vous, il y a forcément des spots ou des chemins de randonnée incroyables pas loin de chez vous. Ça peut être l’un des nombreux GR (comme les célèbres GR 34, GR 20, GR 65 ou GR 10… on en passe et des meilleurs !) Et pourquoi ne pas parcourir quelques kilomètres à vélo le long de la Vélodyssée ? À moins que vous ne préfériez découvrir la Camargue à cheval ou descendre l’Eure en Paddle ! Vous voyez, tout est possible, ou presque. Dans tous les cas, on vous promet que c’est un voyage initiatique que vous ne serez pas près d’oublier. Besoin d’une paire de baskets pour vous suivre dans cette aventure ? Pourquoi ne pas emporter nos baskets en cuir avec vous ? Leur cuir véritable ne vous lâchera pas d’une semelle et vous garantira une endurance à toute épreuve. Allez, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bon voyage !
